Maupassant l’avait écrite, Renoir filmée, nous l’avons jouée, par un dimanche ensoleillé, sous les tonnelles de Béatrice. Journée festive et amicale autour du mouton qu’une fois de plus Martine et Gilbert ont offert à leurs amis. La bête a rôti toute la matinée, sous l’œil vigilant de Gaël . Pendant ce temps-là, tout le monde a mis la main à la pâte pour installer le décor.
La première scène fut agrémentée par le champagne de Julie et d’Antoine, qui arrosait ainsi leur départ . Retour au bercail, dans la région champenoise. Séquence nostalgie car sans leur bonne humeur et leur dynamisme, l’Amap ne sera plus jamais tout à fait la même.
Restés sobres, François et Ferdinand improvisaient pendant ce temps une salle de projection en plein air afin que ce dernier nous enseigne les vertus des plantes et nous convainque de tenter l’aventure collective de la randonnée-cueillette, en vue d’un atelier de transformation. Afin de ne perdre personne, Maître Ferdinand s’était adjoint le concours de Bernard pour une traduction simultanée en chti. Pour allécher son public, il avait concocté un délicieux sorbet à la berce. Mais celui-ci fut dégusté au cours de la scène 3, à savoir le repas.
Auberge espagnole sous le signe de la diversité et de l’abondance. Joyeusement partagée entre anciens et nouveaux adhérents. Une belle parenthèse de farniente, rires et discussions. Une fois de plus, l’Amap a prouvé qu’elle était une belle aventure humaine.
Celle-ci se poursuit puisque rendez-vous est pris, dimanche 9 octobre, pour une première réunion des adeptes de la cueillette sauvage.